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Il pleut

24h01, c’est la minute qui nous manque chaque jour.

24h01, est un mook, contraction de magazine et de book (si le terme n’existait pas déjà, on aurait pu le franciser, genre « magalivre », mais bon, restons simples).

24h01 veut ralentir le rythme, rouvrir calmement les yeux sur le monde, se donner le temps, s’offrir de l’espace. Et par là aider le lecteur à reprendre son souffle.

24h01 propose des grands reportages (grands formats, écriture colorée, portraits, ...) sans idées préconçues : juste la vérité des choses vues et des êtres rencontrés.

Je ne résiste pas à glisser ici une citation extraite des principes forts de 24h01.

Un regard d’auteur, à travers diverses formes d’expression Nous travaillons avec des journalistes qui ont la volonté de contribuer à la recherche de la qualité du journalisme en offrant aux lecteurs leur vocation, leur talent, leur créativité, leur leadership et leur esprit de service à la société. Dans sa forme, l’écriture cherche du côté de la littérature, mais sans jamais que le style n’occulte la rigueur des enquêtes et la précision des faits rapportés.

24h01 nous a contacté pour son premier numéro. Voici notre reportage bd, intitulé « Il pleut » (ils demandaient des sujets aussi belges que possibles, on a trouvé ce titre. Non, c’est une blague). Nous avions un mois. On devait travailler vite, se poser un minimum de questions. Quel sujet aborder, quel point de vue, quelle ligne graphique en fonction du sujet, quel ton, quelle personnes interviewer, quelle quantité d’informations traiter ?... Le minimum donc.

Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Madame Sorbier, prête à nous parler de son univers. Nous n’étions pas journalistes, et Madame Sorbier nous proposait un domaine qui nous était parfaitement étranger. C’est ainsi qu’est né notre manière d’écrire ce reportage. Le premier d’une série. Je m’explique.

Chaque « épisode » de la série est une rencontre avec un seul intervenant. Après renseignements, nous proposons un sujet, une expérience humaine qui le concerne, une tranche de sa vie qu’il a envie de raconter, en dehors de toute considération documentaire. Seule nous intéresse sa vision des événements. Nous mettons en scène la matière que nous fournit cet intervenant.

C’est un reportage subjectif parce que basé sur l’humain, sur la perception unique de la personne rencontrée, sans recouper ses informations avec d’autres interviews ou autres vérifications. Le vrai sujet de chaque « épisode » est l’intervenant. Nous nous mettons au service de sa subjectivité.

« Il pleut » ne se raconte pas comme ça, ici, sur Scribal. On vous offre les premières planches. Le reportage entier est dans 24h01 disponible dans les meilleurs libraires - comme on dit quand la distribution ne couvre pas tout le réseau – ou sur 24h01.be

Grâce à vous, j’en suis sûr, on peut bosser sur le deuxième reportage, l’esprit tranquille, débarrassé de toute considération matérielle.

24h01
Avec Benoît Henken.